À Pleigne, plus personne n’a réussi à pénétrer dans cette grotte depuis sa découverte, il y a 40 ans

Demain à Pleigne sera projeté un documentaire saisissant, filmé en direct par les spéléologues qui ont découvert la galerie il y a quarante ans. Philippe Verry, l’un des explorateurs, se souvient des nombreuses difficultés
Jean-Marie Besançon sort d’une voûte mouillante, où l’eau affleure la voûte, après les trois siphons. Il faut parfois retenir sa respiration pour passer.
Jean-Marie Besançon sort d’une voûte mouillante, où l’eau affleure la voûte, après les trois siphons. Il faut parfois retenir sa respiration pour passer.

Jean-Marie Besançon sort d’une voûte mouillante, où l’eau affleure la voûte, après les trois siphons. Il faut parfois retenir sa respiration pour passer.

Antoine Membrez
Antoine Membrez
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Lorsqu’il arrive à la fin de son récit, Philippe Verry réfléchit. "Je ne pense pas que quelqu’un y soit retourné depuis notre passage." C’était il y a quarante ans, en août 1983. Après trois semaines de persévérance, lui et six autres membres du Groupe spéléo d’Alsace découvrent 600 m de galerie dans le Silberloch. Les clubs de spéléologie des alentours ont tous confirmé: personne n’y est retourné. Trop difficile.
Gare à la carte d’identité
La grotte se situe entre le village de Pleigne et la frontière française, non loin de la ferme de Mécolis. On y accède en partant de la rive gauche de la Lucelle, en remontant le cours du ruisseau ou par un chemin forestier débutant immédiatement au nord de l’étang. Chemin "qui...

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