À Soyhières, le château est à Courroux, la gare à Delémont

Avant même que n’existe Delémont, Soyhières faisait flotter bien haut le drapeau de ses seigneurs sur la vallée de Delémont. Mais le destin est taquin. Aujourd’hui, la commune aux portes du Laufonnais ne peut revendiquer ni son fameux château, ni même l’intégralité de son village.
Le château de Soyhières ne se situe pas sur la commune de Soyhières, tout comme l’extrémité occidentale du village.
Le château de Soyhières ne se situe pas sur la commune de Soyhières, tout comme l’extrémité occidentale du village.

Le château de Soyhières ne se situe pas sur la commune de Soyhières, tout comme l’extrémité occidentale du village.

© BIST/Jonas Lüthi

Thomas Le Meur
Thomas Le Meur
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Cet article fait partie de la série de la semaine "Vous n’êtes pas là où vous pensez". Retrouvez ici toutes nos séries.
Lové dans un resserrement de la Birse, Soyhières est un verrou stratégique sur la route de Bâle. Cela n’a pas échappé aux nobles du Moyen-Âge. En 1101 (un millésime qui n’aurait déplu ni aux Huns, ni aux informaticiens, s’il y en avait eu à l’époque), les comtes de Sougere s’installent en ces lieux. 
Sougere, oui, car le nom évoluera en Sohires, Soires, Sugron, Sogren, Sougern, Soieres, Soyeres, Soyhière, avant de se fixer à l’orthographe actuelle, cauchemar des écoliers jurassiens. La racine de tous ces noms pourrait être la Sorne et la région...

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