"Cet arrêt sur le climat est l’un des plus importants rendus par la Cour européenne"

La récente condamnation de la Suisse pour inaction climatique a soulevé de vives réactions au sein des milieux politiques. Le professeur Giorgio Malinverni revient sur les enjeux de cette décision et sur sa propre expérience de juge à la Cour européenne des droits de l’homme.
«Cet arrêt est tombé sur la Suisse en raison de la procédure menée par les Aînées pour le climat, mais ça aurait pu être n’importe quel autre État», fait remarquer l’ancien juge à la Cour européenne des droits de l’homme.
«Cet arrêt est tombé sur la Suisse en raison de la procédure menée par les Aînées pour le climat, mais ça aurait pu être n’importe quel autre État», fait remarquer l’ancien juge à la Cour européenne des droits de l’homme.

«Cet arrêt est tombé sur la Suisse en raison de la procédure menée par les Aînées pour le climat, mais ça aurait pu être n’importe quel autre État», fait remarquer l’ancien juge à la Cour européenne des droits de l’homme.

© KEYSTONE

Fati Mansour, Le Temps
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Professeur honoraire à la Faculté de droit de l’Université de Genève et surtout ancien juge à la Cour européenne des droits de l’homme (CourEDH) de 2007 à 2011, Giorgio Malinverni suit toujours de près les décisions de Strasbourg.

Dans un entretien, il revient sur l’arrêt tonitruant du 9 avril qui donne raison aux Aînées pour la protection du climat et qui condamne la Suisse pour violation du droit à un procès équitable et violation du droit au respect de la vie privée et familiale.

En substance, cette décision reconnaît à l’association la qualité pour se plaindre des menaces liées au réchauffement et dit que la Confédération a manqué à ses obligations, au vu des engagements pris au niveau international, par une mise en œuvre trop lente et trop timide de...

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