"Dans l’un des pays les plus riches du monde, on expatrie nos vieux"

Un nombre croissant de Suisses de plus de 65 ans décident de passer leurs vieux jours en France, au Portugal ou en Thaïlande. Un véritable phénomène de société qui s’accélère, drainé par la pression immobilière et économique.
Les raisons le plus fréquemment invoquées par les plus de 55 ans, expatriés
ou qui comptent le faire, sont d’éviter les prix trop élevés, maintenir ou améliorer leur qualité de vie, et choisir un climat plus favorable.
Les raisons le plus fréquemment invoquées par les plus de 55 ans, expatriés
ou qui comptent le faire, sont d’éviter les prix trop élevés, maintenir ou améliorer leur qualité de vie, et choisir un climat plus favorable.

Les raisons le plus fréquemment invoquées par les plus de 55 ans, expatriés ou qui comptent le faire, sont d’éviter les prix trop élevés, maintenir ou améliorer leur qualité de vie, et choisir un climat plus favorable.

© KEYSTONE

Nina Schretr, Le Temps
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C’est en 1982 que Geneviève a su qu’elle ne passerait pas ses vieux jours dans son pays natal. Cette année-là, la Suissesse se marie avec le futur père de ses enfants. La native du Valais est alors engagée à La Poste, lui, Français d’origine, est chauffeur pour Camion Transport.

"On avait alors en tête de partir un jour en France, parce qu’on savait qu’on ne pourrait pas vivre correctement en Suisse à notre retraite", confie au téléphone depuis le Béarn la dame de 61 ans.

Non sans émotion

Dans un pays où "la tranche ouvrière ne peut pas devenir propriétaire et les assurances santé sont à des tarifs dingues", les mariés anticipent déjà l’enjeu de devoir vivre à leur retraite avec une pension et demie prévue à 2800 francs...

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