Face au burn-out, "on serre les dents trop longtemps" dans le canton du Jura

Trop de personnes se "consument" intérieurement au travail. Face au coût social et économique du burn-out, plusieurs acteurs dans le Jura tentent de prévenir le phénomène. Mais la démarche n’est pas toujours facile à entreprendre.

ARCHIV - 16.11.2020, Bremen: Ein Mann sitzt vor einem Fenster. Stigmatisierung und Diskriminierung psychisch erkrankter Menschen werden von vielen Betroffenen als schlimmer wahrgenommen als die Krankheiten selbst. (zu dpa: «Experten fordern Ende der Stigmatisierung psychisch kranker Menschen») Foto: Sina Schuldt/dpa +++ dpa-Bildfunk +++ (KEYSTONE/DPA/Sina Schuldt)

Le travail est parfois une souffrance.

Benjamin Fleury

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Parfois qualifié de maladie du siècle, le burn-out ne parle pas forcément à ceux qui n’y sont pas confrontés. Le phénomène, qui voit des personnes s’épuiser au travail jusqu’à complètement craquer émotionnellement, se répand cependant, devenant un véritable problème de société. Quelques chiffres pour l’attester. Selon un sondage de la SSR, 17% de la population suisse disait en 2023 avoir déjà souffert d’un épuisement professionnel. En outre, le coût annuel du burn-out pour l’économie nationale, lié notamment à l’absentéisme, est estimé à 6,5 milliards de francs selon le dernier Job-Stress-Index.
Éviter le crash
Ces données ont été rappelées cette semaine à Delémont lors d’un atelier...

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