Les enseignants de Valbirse formés par la police pour détecter les "pétages de plombs" des élèves

Les cas Amok, traduisez par "pétage de plombs", sont rares, mais dévastateurs. Et ces tueries de masse touchent de plus en plus d’écoles. Certains directeurs ont donc décidé de former leurs enseignants, comme ici à Valbirse. Reportage.

Les enseignants ont dû former quatre groupes pour discuter des signes avant-coureurs.

Inès Bartlome

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"Savez-vous ce qu’est un cas Amok?" C’est ainsi qu’est entré en matière Pierrick Danz, chef de service pour la prévention dans la région Seeland-Jura bernois au sein de la police cantonale, mercredi à l’occasion d’une formation dispensée aux enseignants de l’école primaire de Valbirse. Celle-ci avait pour but de leur apprendre à détecter les signes avant-coureurs des cas Amok chez leurs élèves. Et surprise, ou pas: sur la quarantaine d’enseignants présents, une seule personne connaissait la réponse.
"Une rage incontrôlable"
Amok vient d’un mot malaisien, amuk, qui signifie "rage incontrôlable". On l’emploie pour parler d’un "pétage de plombs" chez un individu qui utilisera une arme pour attaquer la collectivité et se transformer en tireur actif....

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