Noé Pretalli s’est bien battu contre de féroces obstacles

Noé Pretalli a dialogué avec les meilleurs pilotes du monde samedi soir à l’Arena de Genève. Avec un total de 41 points de pénalité, le Vicquois n’a pas pu éviter la dernière place du classement, mais il est parvenu à faire mieux dans son second tour que l’Italien Matteo Grattarola. Les qualifications, marquées par la contreperformance de l’Espagnol Jaime Busto (4e), ont été remportées par l’inévitable et presque imbattable espagnol Toni Bou, qui a ensuite dominé en finale son compatriote Gabriel Marcelli (2e) et le Britannique Toby Martyn (3e).

"Les autres ne se sont pas baladés"

Noé Pretalli, qui a marqué son tout premier point dans le championnat du monde destiné à la crème de la crème du trial, estime avoir défié les pièges les plus redoutables de sa carrière. "C’était vraiment du gros obstacle, spécifique, que l’on n’a pas forcément l’habitude d’entraîner." Forcément, le Vicquois a donc eu beaucoup de fil à retordre. "Dans le premier tour (n.d.l.r.: c’est lui qui l’a "ouvert"), je ne fais que des échecs. Dans le deuxième tour, j’ai quand même passé une zone. Ce qui m’a remonté le moral, c’est quand j’ai vu les autres pilotes faire pareil, cela m’a beaucoup réconforté." Même Toni Bou a eu beaucoup de pénalités. "Cela aurait été frustrant de n’avoir que ces échecs et de voir que les autres se baladaient derrière. Ils ne se sont pas baladés! Il y a deux zones où je me plante bêtement. C’est ça qui fait que je m’en veux."

Le compétiteur qu’il est est ainsi légèrement courroucé. Reste l’énorme satisfaction d’avoir concouru devant une foule de près de 3500 spectateurs et de leur avoir donné du plaisir. "Le public, c’était génial, je sentais qu’il était avec moi."