Dire qu’en deux ans la conscience des gens avait changé. Que le contexte avait changé aussi, qu’on avait entretemps ancré la protection du climat dans la Constitution cantonale. Voilà comment on avait, en gros, à Sonvilier, justifié d’amener un paquet de signatures en demandant que l’on revote sur le projet éolien dit des Quatre Bornes. Exactement le même projet, ligne pour ligne, sept éoliennes prévues, moins de deux ans après que le peuple les eut refusées… à quatre voix près.
Ceux qui s’étaient à l’époque opposés à l’idée de voir quelque hélice sur leur mont n’avaient pas manqué de souligner «le n’importe quoi» de la démarche.
Décision validée
On se demandait alors si une telle pratique de...