Une nuée d’abeilles qui s’abat subitement sur le pare-brise de la voiture "comme une pluie de grêlons". C’est ce qu’a vécu récemment l’un des journalistes que vous lisez. "L’essaim a traversé la route comme un piéton", raconte-t-il.
L’événement est certes cocasse, mais tout sauf surprenant à en croire les apiculteurs de la région. Cette année particulièrement, ils sont confrontés à des ruches qui nourrissent de farouches envies de fugue. En cause: le mauvais temps de ce printemps. "Quand il pleut, les abeilles ne peuvent pas sortir et sont donc au chômage technique, explique le toujours très pédagogique apiculteur de Corgémont Thomas Laubscher.
"Elles commencent à se sentir à l’étroit et cherchent à se faire de la place. Alors elles "tirent des...