Loulou passe avec aisance du cabaret au rock psychédélique, et se met à la chanson

DJ Loulou el Poulpita était aux platines à La Médaille d’or. Derrière ce surnom évocateur de sculpturales voluptés se cache Laurence Sriunyoo, ou plus simplement Loulou.
Loulou devant le Café du Soleil, où sa mère a longtemps officié en tant que cuisinière.
Loulou devant le Café du Soleil, où sa mère a longtemps officié en tant que cuisinière.

Loulou devant le Café du Soleil, où sa mère a longtemps officié en tant que cuisinière.

© BIST/Olivier Noaillon

Pascale Jaquet Noaillon
Pascale Jaquet Noaillon
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Au mitan des années quatre-vingt, Loulou, qui vient de terminer un apprentissage de coiffeuse, métier pour lequel elle n’a guère d’appétence, monte à Genève, bien décidée à se lancer dans une carrière théâtrale.

À l’époque, peu sont ceux qui parient sur sa réussite, mais la suite leur donnera tort. Et largement. La gamine franc-montagnarde intègre le conservatoire de Genève, se forme ensuite deux ans durant à Paris, ville qu’elle déteste immédiatement - là, soit tu te fais écraser, soit tu écrases les autres, explique-t-elle - avant de revenir dans sa ville d’adoption où elle se met à fréquenter les squats et autres lieux alternatifs.

En 1993 naît son Cabaret d’avant-guerre à la Cave 12, îlot alternatif où...

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