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Magazine
- 04.09.2023

Chaindon, l'amour de la tradition


"J’ai peur que la tradition de la vente en se regardant dans les yeux disparaisse"

Depuis qu’il a accompagné pour la première fois son père à Chaindon en 1978, Marco Frésard, des Rouges-Terres, n’a pas raté une foire. Il a vu celle-ci évoluer avec le temps, en même temps que les changements affectaient le métier de marchand de bétail.
Marco Frésard est d’un des acteurs importants de la foire de Chaindon.
Marco Frésard est d’un des acteurs importants de la foire de Chaindon.

Marco Frésard est d’un des acteurs importants de la foire de Chaindon.

© BIST/Stéphane Gerber

Comme son grand-père et son père avant lui, Marco Frésard exerce, en plus de son train de paysan, le métier de marchand de bétail. Autant dire que dans la famille, la foire de Chaindon est un incontournable.

"Mon premier souvenir de Chaindon remonte à 1978. J’avais manqué l’école pour me rendre à la foire avec mon père. On y est allé en tracteur, avec deux génisses."

Sa première affaire

Mais c’est deux ans plus tard, alors qu’il n’a que seize ans, qu’il réalise sa première affaire: "J’avais aidé mon oncle de Moutier à transporter son bétail. Le dimanche, il avait vendu ses bêtes à un marchand juif de Delémont. Parmi celles-ci, il y avait une génisse qui m’avait tapé dans l’œil. Je la lui ai rachetée, pour la...

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