"On allait pêcher à la main, puis on faisait griller notre poisson"
Gilles Aldeguer à La Goule, son petit coin de paradis qu’il apprécie particulièrement en hiver, quand il est déserté par les humains.
© BIST/Olivier Noaillon
Les plus anciens souvenirs du Doubs de Gilles Aldeguer remontent à sa petite enfance, au début des années septante, lorsque sa mère était sommelière au Moulin-du-Plain, surnommé alors "la Mecque de la pêche à la mouche": "J’ai vraiment grandi là dans mes plus jeunes années, avec la fille des patrons, les Choulet. On a appris à nager très tôt, et, en été, on passait notre temps dans la rivière. Nos parents nous faisaient confiance, car ils savaient qu’on était prudents, et on avait une formidable liberté."
Un peu plus tard, quand il commence l’école, sa vie se recentre à Goumois. Une enfance libre et heureuse, passée au contact de la nature, et forte de solides amitiés: "À l’époque, il n’y avait ni France, ni Suisse, on était un seul...
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