Plaisir et stress printanier pour les éleveurs
"Dans le métier, la naissance des poulains, c’est ce qu’il y a de plus beau", confie Denis Boichat, éleveur au Peu-Péquignot.
Cette année, il attend 20 naissances, un chiffre dans la moyenne. Il en avait eu seize l’année dernière, et 21 en 2021. Si le printemps est le moment de l’année qui lui apporte le plus de plaisir, c’est aussi une période stressante: "Je me lève 2 ou 3 fois par nuit pour aller voir ce qu’il se passe. En général, ma femme reste debout jusqu’à minuit, ensuite je prends la relève. Et quand il faut être deux pour tirer, il m’arrive d’appeler le voisin à l’aide."
Pas question en effet de laisser la jument seule trop longtemps: "Ça peut bien se passer, mais il arrive aussi que le poulain reste dans l’enveloppe, et si on n’est pas là pour le...
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