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Magazine
- 07.08.2023

C'était différent avant, quatrième partie


Projectionniste, un métier passé à la vitesse du numérique

Loïc Biedermann

Travailler avec des bobines n’est qu’un lointain souvenir pour le projectionniste. Désormais, le numérique a pris le dessus dans les salles de cinéma et le métier est bien différent d’avant. Rembobinons le film de cette évolution.
De gauche à droite sur l’image en train de manier le projecteur avec bobines: Karim Gehrig, Sigu Scheidegger et Daniel Chaignat.
De gauche à droite sur l’image en train de manier le projecteur avec bobines: Karim Gehrig, Sigu Scheidegger et Daniel Chaignat.

De gauche à droite sur l’image en train de manier le projecteur avec bobines: Karim Gehrig, Sigu Scheidegger et Daniel Chaignat.

© BIST/Stéphane Gerber

Bien que souvent oublié à l’arrière d’une salle de cinéma, isolé dans sa cabine, le projectionniste était et reste, du moins en partie, indispensable aux spectateurs car, sans lui, pas de film!

D’ailleurs, il n’attirait l’attention que par les erreurs qu’il commettait. "S’il y avait une erreur dans la projection, ça criait dans la salle: la netteté! Ce n’est pas cadré!", se souvient Daniel Chaignat, président de la coopérative des cinémas de Tavannes et Tramelan, en évoquant les risques du métier de projectionniste quand celui-ci devait encore travailler avec des bobines.

Six secondes décisives

Des risques d’erreurs qui étaient décuplés par le nombre de tâches à effectuer, car les bobines nécessitaient de l’opérateur un...

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