Une maison pour désengorger le système de santé
La migration, l’attente d’une régularisation laissent souvent des traces. Séquelles visibles ou invisibles, qui peuvent impacter la santé des migrants. Depuis trois ans, ces personnes déracinées peuvent consulter à la Maison de santé communautaire de l’AJAM à Delémont. Un dispositif peu commun.
"Un étranger est un ami qu’on n’a pas encore rencontré." Attribué à un poète irlandais, ce proverbe nous revient en tête sitôt la porte de la Maison de santé communautaire de l’AJAM refermée, au Passage des Ponts 4 à Delémont.
Attente éprouvante et sentiment d’impuissance
C’est en poussant cette porte voici quelques années qu’une jeune Iranienne a trouvé un espace d’écoute et de réconfort auprès de Marjorie Maître. "J’ai confiance en elle, lâche la jeune femme de 31 ans, sourire crispé et regard triste, qui s’est sentie épaulée par l’infirmière. Si j’ai un problème, si j’ai besoin de parler, je viens ici." L’écoute trouvée ici amortit sa peine.
La jeune informaticienne qui...
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