Sélection des étalons FM: l'homme qui n'a pas manqué un seul concours
En 1954, l’étalon Qui-Donc, acheté en 1947 pour 20 000 francs par Georges Monin, quitte Glovelier pour Schwarzenburg (BE). Jean Monin est un des deux enfants à cheval.
© LQJ
C’est mercredi après-midi, une pluie fine tombe sur Glovelier. "Alors, questionne d’entrée Jean Monin, il neige à la montagne?" Sur la table de la cuisine, l’étalonnier a sorti classeurs, albums photos et un pense-bête que le Vadais, mémoire vive, n’aura nul besoin de consulter.
Et pourtant. À 74 ans, Jean Monin en a vu passer des étalons dans les boxes de l’écurie familiale du centre de Glovelier. Tant qu’il ne saurait dire exactement combien mais, à coup sûr, une bonne centaine.
"Mon grand-père, paysan horloger, avait un petit train de ferme sans chevaux. Alors, quand, en 1942, mon père a voulu acheter une poulinière, il est parti du côté de Saulcy. Mais là, on lui a dit "Tu n’as pas assez de sous pour acheter nos bonnes juments mais si t’es pas trop difficile, on part à...
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