À Porrentruy, l’étiquette de la Tête de moine n’a pas résisté à l’analyse des historiens

Pendant trois jours, il a flotté une bonne odeur de Tête de moine dans les locaux des Archives de l’ancien évêché de Bâle (AAEB), à l’occasion du Biblioweekend qui a vu 461 bibliothèques de tout le pays ouvrir leurs portes.

La girolle n’existait pas au Moyen-Âge et les moines de Bellelay portaient des bures blanches, ont appris vendredi les collégiens partis à la découverte des Archives de l’ancien évêché de Bâle.

Thierry Bédat

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Le thème de cette année, "passer à table!", a incité Jean-Claude Rebetez, conservateur des AAEB, à s’intéresser aux origines du fromage de Bellelay qu’il a évoquées, vendredi, devant douze classes de 9^e des Collèges Stockmar et Thurmann, puis, dimanche, devant un public très intéressé et curieux. Avec, à chaque fois, bien entendu, une dégustation de Tête de moine.
Aussi avec du lait de brebis
Imaginons que les Américains contestent l’appellation d’origine contrôlée de la Tête de moine? Afin de prouver son origine jurassienne, Jean-Claude Rebetez a proposé aux collégiens une enquête dans le passé qui leur a permis d’apprendre que le plus vieux document faisant état d’un fromage de Bellelay, date de 1346.
Il s’agit d’un accord...

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