Avec "Billy Summers", Stephen King livre son grand roman noir

Un tueur à gage qui veut effectuer son ultime contrat, une jeune femme agressée et paumée: dans un roman sans aucune dimension fantastique, le maître du Maine orchestre la belle rencontre entre deux solitudes.
Stephen King s’était déjà frotté au roman noir, tout au moins à ses dispositifs et ses codes, avec la trilogie de Bill Hodges, l’ancien policier devenu retraité dépressif.
Stephen King s’était déjà frotté au roman noir, tout au moins à ses dispositifs et ses codes, avec la trilogie de Bill Hodges, l’ancien policier devenu retraité dépressif.

Stephen King s’était déjà frotté au roman noir, tout au moins à ses dispositifs et ses codes, avec la trilogie de Bill Hodges, l’ancien policier devenu retraité dépressif.

© KEYSTONE

Nicolas Dufour, Le Temps
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C’est le schéma classique du truand qui veut faire son dernier coup – et après, il arrête. Vétéran de la guerre en Irak, Billy Summers est un excellent tueur à gages, une carrière sans faute, si l’on peut dire. Et lorsqu’on lui propose un contrat généreusement doté, il hésite (il avait déjà décidé d’arrêter), puis saisit l’occasion. Il s’agit d’abattre un criminel à son arrivée au tribunal pour une révision du procès, dans une petite ville sans histoire. C’est la particularité de Billy Summers: il ne tue que des méchants.

Il s’installe des semaines avant la date prévue d’exécution du contrat. C’est sa manière méthodique de préparer l’acte. Il se donne une, puis deux, couvertures. Son identité principale...

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