Colin Jolidon revalorise l’image de l’ancien avec sa brocante

Passionné par les objets des générations passées, le constructeur métallique récupère et répare du matériel lié à l’automobile et d’anciens objets du quotidien à caractère familial. Le jeune résident de Rossmaison a aussi lancé sa propre brocante en janvier.
Au fil de ses trouvailles, la collection de Colin Jolidon s’est dotée de quelques pièces rares.
Au fil de ses trouvailles, la collection de Colin Jolidon s’est dotée de quelques pièces rares.

Au fil de ses trouvailles, la collection de Colin Jolidon s’est dotée de quelques pièces rares.

Lauranne Pasquino
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"On est au tout début d’un projet important pour moi", affirme d’emblée Colin. Dans son garage à Develier, un joyeux bric-à-brac est stocké le temps d’être réparé et remis en vente par le jeune homme de 24 ans. "Je récupère des objets des années 1900 à 1985", précise-t-il.

D’une simple paire de chaussures des années 1960 à un vélo Swissair datant des années 1950 et fabriqué à Bassecourt en passant par un bidon d’huile Esso et une machine à coudre à pédales , la collection du jeune homme est hétéroclite.

Partir à la chasse aux objets

"Mon critère de recherche est avant tout de choisir des objets avec une histoire", assure-t-il. En son sens, l’usure et les taches de l’âge ont une saveur bien particulière.

Entre le fait de se rendre à des brocantes, des vide-maisons et de participer à des enchères sur internet, tous les moyens sont bons pour dégoter la perle rare.

"Un samedi, je suis parti à 4 heures du matin pour une brocante à Lyon et je suis rentré le jour même", nous confie Colin. Un résultat qui en vaut la chandelle, puisqu’il a trouvé quelques pièces uniques, dont un écriteau auto-école qu’il a pu fixer directement sur sa voiture, une Austin mini de 1979.

"Il n’est pas rare que je sois sollicité pour retrouver et restaurer un objet bien précis."

"Mon prochain objectif est de développer une communauté de passionnés", déclare Colin. Par son compte Instagram, il met en vente quelques-unes de ses pièces et souhaite susciter de l’intérêt pour l’ancien. Le résultat est là. La plupart des acheteurs sont des jeunes personnes âgées entre 20 et 30 ans.

Pour l’heure, son local n’est pas encore ouvert. "Je participe à ma première brocante en tant que vendeur les 6 et 7 juillet à l’occasion du prochain événement de l’Amicale Officina", se réjouit-il.

Une association dont il fait lui-même partie et pour laquelle il s’investit beaucoup. "Mon projet intitulé La Brocante Officina 68 respecte les mêmes valeurs que la marque Officina 68", précise Colin.

Rêve de voiture

S’il souhaite développer des événements et ouvrir son local aux clients, le jeune homme propose déjà ses services aux particuliers. "Il n’est pas rare que je sois sollicité pour retrouver et restaurer un objet bien précis", s’enthousiasme le féru de brocante.

Le but ultime? "Que ma passion puisse financer mon véhicule de rêve: un combi Volkswagen". Et c’est tout le mal qu’on lui souhaite.

Ce texte est publié dans le Magazine Jeunes, composée d’articles écrits par des jeunes de la région sur des thèmes qu’ils choisissent en toute liberté.

Le Quotidien Jurassien

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