Comme un air de famine à Rafah

Seule la mise en œuvre du cessez-le-feu peut sauver de la famine les Gazaouis livrés à eux-mêmes. Témoignages.
Une enfant palestinienne photographiée dans le camp de réfugiés de Rafah.
Une enfant palestinienne photographiée dans le camp de réfugiés de Rafah.

Une enfant palestinienne photographiée dans le camp de réfugiés de Rafah.

© KEYSTONE/Haitham Imad

Thierry Jacolet, La Liberté
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Les 2,4 millions habitants de la bande de Gaza vivent chaque jour la faim et la peur au ventre. La peur? Elle hante nuit et jour la population pilonnée sans cesse par l’armée israélienne. En particulier dans la ville de Rafah où entre 1,4 et 1,5 million de déplacés du nord ont rejoint les 260'000 habitants qui y vivaient. Ils sont venus s’entasser au sud de l’enclave sur 10 km² contre la frontière égyptienne. Une dernière poche que l’armée israélienne veut faire éclater dans un assaut final imminent.

La faim? La recherche de nourriture est une obsession pour la population prise au piège entre mer et murs. Malgré l’aide humanitaire qui arrive au compte-gouttes, les Gazaouis sont livrés à eux-mêmes, à la merci de la famine qui pourrait bientôt rôder dans les camps et les rues...

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