Féminicide: quand l’image devient une arme numérique

Depuis quelques années, Zoé Aubry, photographe d’origine franc-montagnarde, s’intéresse au mauvais traitement des féminicides dans la presse. Dans son dernier projet, elle publie toutes les photos qui ont permis de faire disparaître les images macabres du meurtre d’une jeune Mexicaine sur internet.
Zoé Aubry, photographe originaire des Franches-Montagnes, lors des Journées photographiques de Bienne en 2022
Zoé Aubry, photographe originaire des Franches-Montagnes, lors des Journées photographiques de Bienne en 2022

Zoé Aubry, photographe originaire des Franches-Montagnes, ici lors des récentes Journées photographiques de Bienne.

Véronique Erard-Guenot
Véronique Erard-Guenot
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Zoé Aubry porte son matronyme – le nom de famille transmis par sa mère – avec fierté. Régulièrement, la jeune photographe (29 ans) "s’extrait", comme elle dit, de l’effervescence genevoise, pour retrouver les Franches-Montagnes de ses origines. "J’y reviens sans cesse, c’est l’endroit où je me sens le mieux. Il y a quelque chose qui s’aligne à la seule vision des paysages francs-montagnards."

Des paysages d’autant plus réconfortants que la jeune femme a passé de sombres moments, des nuits blanches, à lire des récits glaçants, à analyser des photos morbides. En effet, depuis plus de cinq ans, Zoé Aubry aborde le thème du féminicide, un terme qui qualifie le meurtre d’une femme par son conjoint ou son ex-partenaire, et questionne la couverture par la presse de ces crimes. Crimes...

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