«Il faut rester vigilant face aux risques de traite d’êtres humains en Suisse et dans le Jura»

Avec les nombreuses arrivées de réfugiés ukrainiens, les risques de traite d’êtres humains sont réels. Le Jura ne fait pas exception. Le point avec Karine Gobetti Pétremand, spécialiste de ce sujet en Suisse romande et au Tessin.

Fluechtlinge aus der Ukraine kommen im Bundesasylzentrum in Chiasso an, am Donnerstag, 17. Maerz 2022. Inzwischen sind wegen dem Krieg ueber 9000 Menschen aus der Ukraine in die Schweiz gefluechtet. (KEYSTONE/Ti-Press/Pablo Gianinazzi)

Les traficants peuvent tirer profit du fait que les réfugiés ukrainiens, ici à leur arrivée à Chiasso, qui arrivent sont déboussoulés et ne parlent pas la langue.

Fanette Fabrizio

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Chargée de mission pour les cantons de Suisse romande et du Tessin dans le domaine de la traite des êtres humains, Karine Gobetti Pétremand était de passage cette semaine à Delémont. Dans le cadre d’une conférence organisée par Angela Fleury, déléguée jurassienne à l’égalité entre femmes et hommes, la spécialiste a directement abordé la question de la venue des réfugiés ukrainiens. Entretien.
Karine Gobetti Pétremand, qu’est-ce que la Mission pour la Suisse romande et le Tessin dans le domaine de la traite des êtres humains? Quels sont ses objectifs?
Cette mission a comme vocation d’être l’organe de référence latin dans le domaine de la traite des êtres humains, principalement au niveau de la prise en charge de la victime. Ses principaux objectifs sont notamment de...

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