Il y a 75 ans, l’affaire Moeckli relançait la Question jurassienne

Événement majeur dans l’histoire du canton, l’affaire Moeckli relançait la Question jurassienne il y a 75 ans. Retour sur une affaire qui a déclenché l’indignation du Jura et permis la création de la Fête du peuple.
Le 20 septembre 1947, une foule de 2000 personnes manifeste à Delémont, sur la place de l’Hôtel de Ville, après la décision du Grand Conseil bernois de refuser de confier un dicastère au Jurassien Georges Moeckli (portrait).
Le 20 septembre 1947, une foule de 2000 personnes manifeste à Delémont, sur la place de l’Hôtel de Ville, après la décision du Grand Conseil bernois de refuser de confier un dicastère au Jurassien Georges Moeckli (portrait).

Le 20 septembre 1947, une foule de 2000 personnes manifeste à Delémont, sur la place de l’Hôtel de Ville, après la décision du Grand Conseil bernois de refuser de confier un dicastère au Jurassien Georges Moeckli (portrait).

ATS-LQJ

Maxime Crevoiserat
Maxime Crevoiserat
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"Ça a été un catalyseur au sens chimique du terme", s’exprime le chroniqueur politique Alain Charpilloz pour évoquer l’affaire Moeckli, qui trouve son origine en 1947. À la mort du conseiller d’État Ernst Reinhard, le socialiste Moeckli, à la tête des œuvres sociales et de l’assistance depuis 1938, souhaite endosser la casquette de chef des Travaux publics et des Chemins de fer, un poste également convoité par le socialiste oberlandais Samuel Brawand.

Le 9 septembre de la même année, Georges Moeckli se voit refuser l’attribution de ce ministère, sous prétexte que ce département était "trop important pour être confié à un conseiller d’État de langue française". La députation francophone demande alors au Parlement de reconsidérer son choix. Par 68 voix...

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