Immersion dans le monde si visible et tellement méconnu des ultras

"Le Temps" s’est immergé dans l’univers des supporters valaisans les plus fervents. Derrière l’épouvantail de la violence, souvent médiatisée, se cache une passion poussée à l’extrême.

Le tifo déployé lors du match Sion-Aarau, en juillet 2023. Pour de telles réalisations, un à trois mois de travail sont nécessaires.

Grégoire Baur, Le Temps

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Le stade de Tourbillon est en liesse. Ce 29 février, le FC Sion vient de se qualifier pour les demi-finales de la Coupe de Suisse, en éliminant le leader de Super League, Young Boys. Au pied du gradin nord, Fabien* et Minot célèbrent la victoire, en retenant leurs fils, agrippés au grillage. Il y a quelques années, ils étaient à la place de leurs enfants, accrochés aux barrières des stades suisses pour crier leur passion, défendre les couleurs de leur club, dans les tribunes ou en dehors du stade, ou allumer des fumigènes.

Avec Jo et Greg, ils sont des figures du kop valaisan, dont ils font partie des précurseurs. Durant des années, derrière leur bâche estampillée "Red Side 1996" et leur logo en forme de tête de mort surmontée d’un haut-de-forme, ils ont supporté le FC Sion aux quatre coins de la Suisse et de...

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