Justice: sur les rives du Doubs, on peut coucher, mais pas s’endormir

Un randonneur bâlois s’est opposé à l’amende reçue du Ministère public pour avoir passé la nuit dans son bus au bord du Doubs, près de Saint-Ursanne. Quand le garde est arrivé, il était certes couché avec son amie, mais ils ne dormaient pas.
Tourisme, loisirs. Protection des rives de la réserve naturelle du Doubs, Saint-Ursanne.Photo: Amaury Boillat, collaborateur à l'OEPN, va avertir des campeurs que le camping sauvage n'est pas toléré. (Roger Meier)
Tourisme, loisirs. Protection des rives de la réserve naturelle du Doubs, Saint-Ursanne.Photo: Amaury Boillat, collaborateur à l'OEPN, va avertir des campeurs que le camping sauvage n'est pas toléré. (Roger Meier)

Un Bâlois échappe à l’amende: il ne dormait pas dans son bus stationné au bord du Doubs près de Saint-Ursanne, il y pratiquait «un jeu d’amour» avec son amie.

© BIST/photo prétexte archives Roger Meier

Daniel Fleury
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"Quand il m’a demandé ce que je faisais là, je lui ai répondu: zusammen schlafen! Soit coucher ensemble. Mais le garde-faune, qui ne parlait pas allemand, a compris schlafen, soit dormir". Aidé d’une traductrice et de Me Jeremy Huart, le prévenu bâlois était venu contester lundi devant la juge pénale l’amende et les frais, soit 170 fr. au total, que le Ministère public lui avait infligés pour avoir campé au bord du Doubs durant le week-end de Pentecôte 2021.
À passé 9 h ce matin-là, un représentant de la loi avait frappé à la porte de ce véhicule de l’armée recyclé en bus de voyage. Il voulait vérifier si les occupants y avaient passé la nuit. Car cela est interdit sur les rives du Doubs en dehors des zones autorisées.
Au jeu de l’amour, l’allemand est...

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