La fauche retardée profite aux abeilles, certifie la Fondation rurale interjurassienne

La Fondation rurale interjurassienne est partenaire d’une étude promouvant des pratiques de fauche retardée et respectueuse des insectes.
Abeille butinant une fleur de trèfle. Photo illustrant le communiqué de la FRI Fondation rurale interjurassienne du 8.5.2023 sur la fauche retardée des fleurs des prairies et la survie des abeilles.
Abeille butinant une fleur de trèfle. Photo illustrant le communiqué de la FRI Fondation rurale interjurassienne du 8.5.2023 sur la fauche retardée des fleurs des prairies et la survie des abeilles.

Abeille butinant un trèfle.

Thomas Le Meur
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La fauche retardée des prairies, quand les fleurs de trèfle et de luzerne sont fanées, et opérée sans conditionneur – un dispositif de broyage et de séchage rapide du fourrage, très nuisible aux insectes – permet aux ruches d’abriter 5 à 15% d’ouvrières supplémentaires. Cet accroissement de leur population offre aux colonies une meilleure préparation à l’hiver, et donc une survie plus élevée au printemps.
Ce sont les conclusions de la récente étude conduite par Julie Hernandez, de l’Université de Neuchâtel. Menée pendant trois ans sur 300 colonies d’abeilles domestiques chez trente apicultrices et apiculteurs, du lac Léman aux crêtes du Jura, cette recherche démontre les effets positifs de la fauche retardée dès que dix hectares préservés se situent dans un...

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