La lutte contre les abus dans la médecine alternative lancée dans le Jura

Il faut mieux encadrer la pratique de la médecine alternative. Le Parlement cantonal a décidé de franchir un pas dans la régulation de cette branche, qui connaissait jusqu’alors une grande liberté. Mais il ne sera pas aisé de le faire…
arnaque et médecine aux champignons prétendument thérapeutiques  photo Stéphane Gerber
arnaque et médecine aux champignons prétendument thérapeutiques  photo Stéphane Gerber

Dans le Jura, le cas d’une mycothérapeute qui exploitait la crédulité de ses clients et tenait des théories non vérifiées, comme le fait que le Covid transmettait le sida, tout pour vendre ses produits, avait défrayé la chronique.

© BIST/Stéphane Gerber

Benjamin Fleury
Benjamin Fleury
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Le canton du Jura s’est démarqué ces derniers temps et notamment durant la crise du Covid par plusieurs cas douteux, voire carrément dangereux, dans l’exercice de la médecine alternative. Visiblement mal informée, une personne a par exemple ingéré de la poudre d’argent et vu sa peau devenir bleue. Une thérapeute qui se définissait elle-même naturopathe et qui diagnostiquait le Covid par messagerie, voire des démons (!) grâce à un pendule, avait été reconnue par la justice jurassienne coupable d’escroquerie et d’exercice illégale de la médecine.
Le secret pas concerné
Or, pour les parlementaires jurassiens, ces cas doivent cesser. Ils ont montré mercredi leur volonté de serrer la vis concernant les pratiques potentiellement problématiques dans l’exercice de ces médecines...

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