La musicienne fribourgeoise Lisa Oribasi déplore les cachets de misère délivrés aux artistes suisses

Il y a sept ans, la voix de Lisa Oribasi perçait le petit écran des foyers de suisse au travers d’une pub de Coop.
Concert de Lisa Orbasi au P'tit du Gros, Le Noirmont, Olivier Noaillon
Concert de Lisa Orbasi au P'tit du Gros, Le Noirmont, Olivier Noaillon

Lisa Oribasi a joué samedi soir au P’tit du Gros.

© BIST/Olivier Noaillon

Rachel Prêtre
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La jeune chanteuse fribourgeoise a vu sa carrière propulsée il y a sept ans par sa chanson Memories. Sa voix perçait alors le petit écran des foyers de suisse au travers d’une pub de Coop.
À quoi cela ressemble de faire carrière dans la musique en Suisse alors que les cachets des artistes internationaux augmentent et que ceux des artistes suisses tendent à stagner?
Je dirais même que les cachets ont diminué pour les artistes suisses. Pour ma part, je dis rarement non à un programmateur, je devrais pourtant le faire plus souvent. Je fais à la fois des grandes scènes et de la musique de rue et je suis souvent cataloguée comme artiste de rue, ce qui me prétérite. Aujourd’hui si j’ai un bon cachet, on peut être jusqu’à six sur scène et alors on offre un gros show. Si le cachet est tout petit, alors je viens seule...

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