"La santé mentale est l’affaire de tous"

Grâce à l’évolution des traitements et des connaissances, une personne atteinte de troubles psychiques ne passe plus sa vie en hôpital psychiatrique. Avec le déménagement de la clinique de Bellelay en milieu urbain, c’est une étape de plus dans la démystification de la psychiatrie qui va s’opérer.

Clinique psychiatrique Bellelay.photo Stephane Gerber/Bist

Dans une pièce dépourvue de mobilier, un lit en mousse. Malgré la bienveillance du personnel soignant, la réalité d'une clinique psychiatrique peut parfois se révéler dure. Mais ce genre de pièce n'est destiné qu'aux cas présentant un risque sur le plan de la sécurité.

Céline Lo Ricco Châtelain

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La clinique de Bellelay. "L’asile pour aliénés", disait-on à son ouverture en 1899, avant que l’appellation évolue en "maison de santé", puis en "clinique psychiatrique". Ce fut celle des SPJBB (Services psychiatriques Jura bernois – Bienne-Seeland) pendant longtemps. Aujourd’hui, c’est l’inscription "Pôle santé mentale de l’Hôpital du Jura bernois" que l’on peut lire sur les panneaux. Si d’apparence, les anciens bâtiments conventuels n’ont pas beaucoup changé en 120 ans, il en va tout autrement à l’intérieur.
Au-delà du nom, l’hôpital psychiatrique de 2022 n’a en effet plus rien à voir avec celui d’il y a quelques décennies. Avec sa capacité de 57 lits, l’établissement est bien loin des 500 patients qu’il abritait encore...

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