L’avenir des stations de l’Arc jurassien ne passe plus par le ski

Face à des hivers sans neige qui se multiplient, les stations de l’Arc jurassien n’ont d’autre choix que de se réinventer pour espérer survivre. Si certaines peinent à imaginer se passer du ski, d’autres le considèrent déjà comme une activité accessoire.

Les 52 remontées mécaniques réparties dans les 20 stations de ski que comptent Neuchâtel, la Berne francophone et le Jura sont à l’arrêt depuis des semaines. Ici aux Bugnenets.

Alexandre Steiner, Le Temps

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À la mi-février, sur les routes de l’Arc jurassien. Du Val-de-Travers au Jura bernois en passant par la Vue des Alpes, les crêtes sont désespérément vertes. Hormis celle de Chasseral, recouverte d’une fine pellicule blanche. Avec des températures avoisinant les 10 °C à 1000 mètres, la neige aura disparu d’ici quelques jours.

Les 52 remontées mécaniques réparties dans les 20 stations de ski que comptent Neuchâtel, la Berne francophone et le Jura, elles, sont à l’arrêt depuis des semaines. Partout, on réfléchit à cet avenir qui se jouera sur quatre saisons, ou ne se jouera pas. Les idées ne manquent pas: VTT, ballades thématiques, luge d’été, tyrolienne, accrobranche, pour n’en citer que quelques-unes.

Des réflexions "de plus en plus...

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