Le caracal observé en Ajoie "a perdu son instinct de prédateur"

Bien loin de son milieu naturel, le caracal qui se balade depuis quelques jours en Ajoie reste introuvable. Tentant de survivre dans un environnement qui lui est hostile, le félin semble se rapprocher des installations humaines pour se nourrir dans les écuelles de ses cousins, le chat domestique.

Caracal observé à Courgenay en mars 2024. Capture d'écran vidéo Laurent Gitta

Reconnaissable grâce au plumeau de poils noirs situé à l’extrémité des oreilles, le caracal est normalement une espèce sauvage. L’individu observé à Courgenay ne craint pourtant pas l’humain.

Laurent Gitta

Clément Schott

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Signalé pour la première fois dans la forêt jurassienne la semaine dernière, le caracal aperçu lundi à Courgenay n’a pas encore été retrouvé. Du moins pas par le garde-faune. La fin de l’histoire ne pourrait même ne jamais être connue, avance Amaury Boillat, inspecteur de la faune et de la pêche à l’Office de l’environnement.
En effet, de nombreux scénarios sont possibles. Le félin pourrait par exemple prendre la poudre d’escampette et s’installer dans une autre région, décéder sans que son cadavre ne soit retrouvé ou encore être récupéré par son potentiel détenteur sans être déclaré.
Dans les bras de l’homme depuis tout petit
Car oui, selon Amaury Boillat, il est grandement possible que le caracal appartienne à un...

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