Le négoce d’électricité aiguise les appétits

L’électrification de la société, la volatilité et la libéralisation des marchés poussent les Trafigura, Gunvor et autres Glencore à développer leurs activités dans le commerce d’électrons. Mais ces ressorts de la transition énergétique sont difficiles à dompter.
Avec l’augmentation de la demande en électricité, le power trading connaît un véritable essor.
Avec l’augmentation de la demande en électricité, le power trading connaît un véritable essor.

Avec l’augmentation de la demande en électricité, le power trading connaît un véritable essor.

© KEYSTONE

Richard Etienne, Le Temps
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Lausanne, début mai, dans la "salle de trading" d’Alpiq. Chaque poste est doté d’au moins quatre écrans. Ici, on vend et on achète de l’électricité, 7 J / 7, plusieurs années à l’avance ou à l’heure près.

Des prix sont indiqués sur un graphique: le 28 avril entre 13 et 14 h – un dimanche de beau temps – le mégawattheure valait – 52 euros. Le lendemain entre 19 et 20 h, il s’échangeait à 140 euros. Une semaine plus tard, faute de vent en Allemagne, les tarifs en Suisse sont redevenus négatifs. Ça change tout le temps.

Or la volatilité, les négociants adorent. Elle permet de créer des arbitrages – autrement dit, de combler un décalage tarifaire entre deux endroits. Alors, forcément, les marchés de l’électricité attisent...

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