Les métiers manuels, encore dévalorisés

Les professions qualifiées de "manuelles" font souvent moins rêver. Le salaire, notamment, joue un grand rôle. Toutefois, l’intelligence artificielle pourrait bien rebattre les cartes.
Une enquête sur le prestige des professions en Suisse montre qu’arrivent en tête les médecins, professeurs d’université, directeurs d’une grande entreprise, juges et pilotes d’avion. Toutefois, les professions techniques et de soins ont, en Suisse, un prestige plus élevé qu’au niveau international.
Une enquête sur le prestige des professions en Suisse montre qu’arrivent en tête les médecins, professeurs d’université, directeurs d’une grande entreprise, juges et pilotes d’avion. Toutefois, les professions techniques et de soins ont, en Suisse, un prestige plus élevé qu’au niveau international.

Une enquête sur le prestige des professions en Suisse montre qu’arrivent en tête les médecins, professeurs d’université, directeurs d’une grande entreprise, juges et pilotes d’avion. Toutefois, les professions techniques et de soins ont, en Suisse, un prestige plus élevé qu’au niveau international.

© KEYSTONE

Julie Eigenmann, Le Temps
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"J’ai l’impression qu’on a de plus en plus de peine à convaincre de choisir nos métiers, regrette Marc Lehmann, doyen pour les métiers du bois au Centre de formation professionnelle construction à Genève. Ils sont pourtant en lien avec le développement durable et on peut y faire preuve d’une technicité incroyable, en construisant des meubles par exemple! Il y a aussi une grande diversité. Quand j’étais adolescent, je suis entré dans une ébénisterie, j’ai senti la bonne odeur du bois et j’ai vu la façon dont cette matière évolue. Aujourd’hui ces métiers s’effectuent dans un cadre industriel, on les voit peu et on arrive moins à s’y identifier."

Genève est certes un canton particulier, longtemps à la traîne en matière d’apprentissage, même s’il...

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