"Les nouveaux parents doivent se sentir légitimes à parler de leurs difficultés"

Au Musée de la main à Lausanne, l’exposition "Bébé en tête" aborde les tabous liés à la période entourant l’arrivée d’un bébé, de la grossesse au retour au travail en passant par l’infertilité et l’accouchement. Pour la psychologue Antje Horsch, il est important de libérer la parole sur ces sujets.

Le petit Theophile Legris, premier bebe suisse de l'an 2009, dort dans son berceau ce jeudi 1er janvier 2009 a la Maternite de l' Hopital de Morges, Vaud. Theophile est ne le 1 janvier 2009 a 0h23, il pese 2700 g et mesure 47 cm, maman est bebe se portent a merveilles. La petite famille d'origine Francaise et naturalisee Suisse a deja un garcon age de 3ans et habite a Morges. (KEYSTONE/Laurent Gillieron)

Pascaline Minet, Le Temps

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C’est un "heureux évènement", certes, mais qui correspond rarement à ce qu’on avait prévu. Si l’image d’une parentalité qui ne serait que joie continue de dominer l’imaginaire collectif, les difficultés pratiques et émotionnelles, tout comme les accouchements traumatisants et les dépressions post-partum commencent à se frayer un chemin dans le débat public.

La nouvelle exposition Bébé en tête*, visible jusqu’au printemps au Musée de la main de Lausanne Unil-CHUV, entend braquer les projecteurs sur les affres liées à la naissance, et donner à voir la diversité des expériences de la transition vers la parentalité. Berceau géant, écouteurs en forme de spermatozoïdes et autre étendage à linge sur lequel s’empilent les soucis des mères et pères...

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