Les pharmaciens se font berner par des comptes d’apothicaires

Depuis 2001, les pharmaciens accordent un rabais sur le prix des médicaments. Les assurances maladie débitent chaque facture envoyée aux assurés. La ristourne alimentait également un fonds, perdu. Un élu désire faire toute la lumière sur ces calculs opaques.

Le système de tiers payant est pratiqué par la quasi-totalité des pharmacies de Suisse.

Annick Chevillot, Le Temps

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C’est l’histoire un peu folle d’un rabais. Celui accordé par les pharmaciens aux assurances maladie depuis 2001. Si le grand public ne connaît pas ce mécanisme, les pharmaciens le pratiquent quotidiennement: la RBP (rémunération basée sur les prestations) est entrée en vigueur le 1er juillet 2001. Problème: la RBP génère des millions, dont personne ne sait dans quelle poche ils finissent.

Ce système a été introduit pour différencier la marge du pharmacien du prix du médicament vendu. Il ne concerne que les produits délivrés sur ordonnance, remboursés par l’assurance obligatoire des soins (AOS), dont le prix de fabrique est inférieur à 880 francs. La convention signée entre la Société suisse des pharmaciens (PharmaSuisse) et les assurances maladie (Santésuisse et Curafutura) a...

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