Lui-même touché par la maladie, un Jurassien crée le groupe d’entraide "Cancer de la prostate Jura"

"Non, le cancer de la prostate ce n’est pas rien." Atteint de cette maladie à un stade précoce, le Jurassien Vincent Bédat raconte sans tabou les difficultés rencontrées lors du diagnostic et pour obtenir des informations claires sur les traitements qui l’ont poussé à créer un groupe d’entraide.
Lui-même atteint d’un cancer de la prostate, le Jurassien Vincent Bédat a décidé de créer un groupe d’entraide pour personnes aux personnes concernées de trouver du soutien et des réponses.
Lui-même atteint d’un cancer de la prostate, le Jurassien Vincent Bédat a décidé de créer un groupe d’entraide pour personnes aux personnes concernées de trouver du soutien et des réponses.

Lui-même atteint d’un cancer de la prostate, le Jurassien Vincent Bédat a décidé de créer un groupe d’entraide pour personnes aux personnes concernées de trouver du soutien et des réponses.

© KEYSTONE

Lauranne Pasquino
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Le cancer de la prostate touche 7100 hommes en Suisse chaque année. En ce mois de novembre dédié aux maladies masculines et alors que la Ligue contre le cancer a lancé une campagne de prévention, en parler sans tabou est une nécessité pour le Jurassien Vincent Bédat, lui-même atteint de ce mal.

Pas de symptômes

Pour le sexagénaire, tout a commencé par un premier contrôle, en 2022, effectué sur conseil de son médecin car il y a déjà dans sa famille des antécédents de cancer. "Pour le dépistage du cancer de la prostate, le taux de PSA (antigène prostatique spécifique), évalué via une simple prise de sang, constitue une première indication, détaille Vincent Bédat. Mais à ce moment-là, je n’ai rien remarqué sur mon état de...

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