On m’a dit: "Va voir Maria-Luisa Wenger, c’est une druidesse". Ni une ni deux, je monte au Noirmont, piquée de curiosité. Moi qui suis friande de belles énergies, je suis comblée. Il émane de cette femme à la crinière gris clair – gris foncé tout juste domptée, une onde bienfaisante.
On reste un court moment au jardin; ici c’est déjà l’hiver. Saison du repli et du repos, nous trouvons refuge dans la pièce du rez, garnie de livres et prenons place autour d’une table; en son centre, de l’angélique confite, du sorbier séché, du cuir d’aubépine et du vin de persil. Tout ça glané et cueilli par ici, entre jardin, talus et forêt.
Ramasser à l’instinct
Mes papilles sont émerveillées. "Goethe disait: ? Ce qui est le plus difficile...
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