Pionnière du télétravail, l’horlogerie n’y adhère plus vraiment

Elle a été l’une des premières branches à créer le travail à domicile, en profitant de l’inoccupation des paysans l’hiver, puis en tablant sur les femmes au foyer. Aujourd’hui, l’horlogerie fait partie des plus restrictives en la matière.
La boutique Swatch Drive-Thru Store, le 26 août 2020, à Bienne.
La boutique Swatch Drive-Thru Store, le 26 août 2020, à Bienne.

La boutique Swatch Drive-Thru Store, le 26 août 2020, à Bienne.

© KEYSTONE

Fanny Noghero, Le Temps
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Alors que de nombreux secteurs et travailleurs ont fait connaissance avec le travail à domicile durant la pandémie, l’horlogerie suisse lui doit son développement depuis le XVIIe siècle, notamment dans l’Arc jurassien. Précurseure en la matière, la branche rechigne, désormais, plus que d’autres à offrir cette flexibilité à ses collaborateurs.

Swatch Group, l’employeur du secteur le plus important, avec plus de 32 000 collaborateurs dans le monde, l’a appliquée faute de choix durant la pandémie, mais sitôt les directives fédérales levées, tout le monde a été rappelé fissa à son poste.

"Plus de 80% de nos employés travaillent dans nos usines à la fabrication de nos produits, qui sont ensuite vendus dans nos magasins, par nos vendeurs", argumente-t-on au sein du groupe...

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