Pour que la perte d’un bébé ne soit plus taboue dans le Jura

Dans le Jura, les fausses couches concernent près d’une femme enceinte sur quatre. Le deuil périnatal est une réalité qui reste toutefois taboue. Pour le briser, une conférence est organisée à Delémont et les familles auront aussi à l’avenir, à Develier, un lieu où rendre hommage à leurs chérubins.
Alors que les fausses couches touchent une femme enceinte sur quatre, parler de la perte de son bébé reste tabou.
Alors que les fausses couches touchent une femme enceinte sur quatre, parler de la perte de son bébé reste tabou.

Alors que les fausses couches touchent une femme enceinte sur quatre, parler de la perte de son bébé reste tabou.

© KEYSTONE

Anne Deschamps
Anne Deschamps
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Une femme enceinte sur quatre fait une fausse couche. Un chiffre qui interpelle mais qui a le mérite de démontrer que le deuil périnatal est une réalité bien présente dans le Jura.

Selon Martine Rubli, sage-femme et membre du réseau de périnatalité de l’Hôpital du Jura (H-JU), environ 30% des premières grossesses sont concernées par un deuil périnatal. On parle ici des fausses couches, des interruptions volontaires ou médicales de grossesse, des décès in utero, des grossesses extra-utérines ou encore des morts inattendues et/ou inexpliquées du bébé. Le deuil périnatal concerne les décès qui interviennent depuis la première semaine de grossesse jusqu’à quelques jours après la naissance du bébé.

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