"Certes, nous n’en sommes pas encore aux chiffres des épisodes de 2011 et 2014, qui avaient fait une véritable hécatombe parmi les poissons. Mais la situation est d’autant plus inquiétante que ce nouvel épisode intervient plus tôt dans la saison", confie Patrice Malavaux.
Pour rappel, la maladie, due à la mycose Saprolegnia parasitica, affecte principalement l’ombre, la truite et la loche. Les poissons touchés sont recouverts d’une épaisse mycose blanche, surtout la tête et les nageoires. Le champignon peut ensuite se propager dans le corps du poisson et entraîner sa mort. Cet agent pathogène ne représente en revanche pas de danger pour la santé humaine
La saprolegnose est souvent consécutive à la fraie et apparaît donc normalement en janvier chez les truites, et plutôt au printemps chez les...