Une étude sur l’espionnage russe met en lumière des activités encore méconnues

Dans son dernier ouvrage paru en 2023, le brigadier Fritz Stoeckli met en évidence l’espionnage russe depuis la Suisse et son acteur principal, le colonel Golovan, attaché militaire à Berne de septembre 1915 à 1917.
Alors que les espions russes œuvraient en douce pendant la Première Guerre mondiale, les soldats de la division d’assaut de l’armée suisse, formés ici à Mariastein (SO), effectuaient des sorties sur le terrain.
Alors que les espions russes œuvraient en douce pendant la Première Guerre mondiale, les soldats de la division d’assaut de l’armée suisse, formés ici à Mariastein (SO), effectuaient des sorties sur le terrain.

Alors que les espions russes œuvraient en douce pendant la Première Guerre mondiale, les soldats de la division d’assaut de l’armée suisse, formés ici à Mariastein (SO), effectuaient des sorties sur le terrain.

© KEYSTONE

Hervé de Weck
Partager cet article

Le 22 janvier 1915, l’attaché russe télégraphie à Petrograd: "J’ai été informé que, dans les plus hautes sphères du Gouvernement suisse, on est convaincu […] que les principaux efforts des Allemands seront désormais dirigés contre la Russie." Le 9 novembre, il signale que, selon l’État-major général suisse, le corps alpin allemand se trouve sur le front serbe.

Entre 1914 et 1918, la Suisse devient une plateforme pour tous les belligérants qui profitent de sa neutralité et de sa situation géographique, pour y installer des bases de renseignement. Les Russes dépendent du soutien du Service de renseignement français qui profite en retour de résultats obtenus par leur allié tsariste. Les activités des services français, allemands et autrichiens sont bien connues,...

Découvrez nos différentes offres d’abonnement

Le Quotidien Jurassien

Powered by iomedia

SQoop