Une intoxication au plomb n’est pas anodine, même à des taux bas

Données encore lacunaires, manque de recommandations officielles et de mesures de prévention: la Suisse ne fait pas figure de première de la classe lorsqu’il est question d’exposition au plomb. Pourtant, les effets sur la santé de ce métal lourd sont déjà visibles à des seuils peu élevés.
Une opération de décontamination du plomb en août 2019 à l’école Saint-Benoît, près de Notre-Dame de Paris, suite à l’incendie de la cathédrale en avril 2019.
Une opération de décontamination du plomb en août 2019 à l’école Saint-Benoît, près de Notre-Dame de Paris, suite à l’incendie de la cathédrale en avril 2019.

Une opération de décontamination du plomb en août 2019 à l’école Saint-Benoît, près de Notre-Dame de Paris, suite à l’incendie de la cathédrale en avril 2019.

© KEYSTONE

Sylvie Logean, Le Temps
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même à des taux bas, le plomb a déjà des effets nocifs, surtout chez les jeunes enfants." Pédiatre à Étagnières (VD), Nicole Jundt Herman tente depuis plusieurs années de sensibiliser à une problématique encore peu reconnue dans notre pays.

"Aux États-Unis et en France, cela fait longtemps que l’intoxication au plomb est considérée comme un problème de santé publique majeur, avec la mise en place de mesures de prévention. En Suisse, nous commençons seulement à évaluer les concentrations en plomb au sein de la population."

Les effets nocifs du plomb sur la santé sont certes corrélés à l’importance de l’imprégnation dans l’organisme. Néanmoins, les études le prouvent: il n’existe pas de seuil de toxicité inférieur sous lequel...

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