Une succession d’hivers trop doux pèse sur les téléskis francs-montagnards

À l’heure du bilan de la saison de ski, les responsables des installations des Genevez et des Breuleux dressent des constats peu réjouissants. À l’avenir, il se peut que les téléskis de la région doivent se réinventer.
Un mercredi enneigé au téleski des Breuleux, Olivier Noaillon
Un mercredi enneigé au téleski des Breuleux, Olivier Noaillon

Un mercredi après-midi de décembre 2023 enneigé, au téléski des Breuleux.

© BIST/Olivier Noaillon

Rachel Prêtre
Rachel Prêtre
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Aux Genevez, le téléski a ouvert un jour et demi et le babylift quatre jours et demi au mois de décembre. État des lieux aux Breuleux: le téléski a fonctionné un jour et demi contre sept pour le babylift et le télébob.
Responsable du téléski des Genevez, Albert Rebetez estime qu’il faudrait pouvoir compter sur quinze à vingt jours d’ouverture par année pour assurer un roulement financier sain, or les statistiques des dernières années en sont loin.
Constats peu réjouissants
Lors de la saison 2022-2023, le téléski des Genevez avait ouvert deux jours, contre quatre pour le babylift. La dernière bonne saison du téléski remonte à avant la période covid, selon le responsable.
"Si ça continue, est-ce que cela vaudra encore la peine de tout préparer?"

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