Yves Odiet, le Jurassien aux 220 millions de vues sur TikTok

"J’essaie de proposer un contenu varié sur des thématiques vraiment diverses", affirme d’emblée Yves Odiet. T’as déjà vu à quoi ressemble une forte migraine? Comment les personnes atteintes de daltonisme voient le monde? T’as déjà vu ces insectes au microscope? À y regarder de plus près, il est vrai qu’en scrollant (faire défiler un contenu sur un écran informatique) sur le compte TikTok d’Yves Odiet, les sujets qui y apparaissent touchent à tous les domaines possibles et imaginables.

Et les envies de cliquer sur les vidéos sont nombreuses.

Maîtriser les codes

C’est en marge de la crise sanitaire que le jeune homme se lance sur le réseau social, sans grande conviction. "Mon premier compte n’a pas fait grand bruit. Les vues n’ont pas explosé, car je ne maîtrisais pas assez bien les codes et techniques de l’application pour entrer dans les tendances et le contenu viral", avoue-t-il.

L’expérience forge alors l’habitant de Courroux, dont le deuxième et actuel compte yiedot (mélange de son prénom et nom de famille) va affoler les compteurs.

"J’ai vu mon compte croître jour après jour et beaucoup de mes vidéos dépasser le million de vues", relate celui qui a grandi à Pleigne.

Aujourd’hui, il comptabilise plus de 320'000 abonnés, et pas moins de 220 millions de vues cumulées sur l’ensemble de ses posts, dont un record à 7 millions pour la vidéo Et toi, ta myopie elle est à combien?

Une activité secondaire

Maçon de profession, le Tiktokeur n’a pas pour autant lâché son travail. Il faut dire que même s’il gagne de l’argent avec son activité secondaire, ce n’est pas suffisant pour en vivre. "Ça me permet aussi de poster uniquement quand j’en ai réellement envie et de proposer alors du contenu ficelé à ma façon", confie-t-il.

Et de poursuivre: "J’essaie tout de même d’être régulier. En moyenne, trois à quatre vidéos sont publiées chaque semaine." Sans compter que deux heures sont nécessaires pour arriver au résultat fini, entre la réflexion autour du sujet, le tournage de la vidéo et sa publication.

Une question de feeling

Quant à l’inspiration, Yves n’en manque pas, lui qui fonctionne au gré de son feeling. "Après, j’ai la chance de pouvoir compter sur mes proches. Ils m’encouragent à continuer à publier, même si parfois j’aime bien prendre des petites pauses en me coupant des réseaux sociaux pour me ressourcer", reconnaît-il.

Pour la suite, ce dernier espère voir sa communauté croître toujours plus et s’active sur plusieurs projets sur lesquels il préfère encore rester discret.