Et à la fin, c’est le peloton qui gagne
C’est le lot des étapes de plaine: une interminable procession précède le feu d’artifice final. Dans ce cas-là, on dit des coureurs qui passent la journée bien au chaud dans le peloton qu’ils sont au bureau.
© KEYSTONE
Les étapes de plaine sont souvent critiquées pour leur scénario, qui se répète encore et encore depuis des décennies. Les organisateurs de courses par étapes tendent ainsi à diminuer leur nombre, mais personne ne songerait à les supprimer complètement. Parce qu’il en faut pour tout le monde, déjà. Et parce qu’on ne peut pas priver ainsi toutes les régions de plaine de course de haut niveau, pardi!
Alors depuis que les étapes du Tour de France sont diffusées à la TV dans leur intégralité, les journées toutes plates sont l’occasion pour commentateurs et consultants de digresser à l’infini pendant que le téléspectateur, bercé par le ronronnement de l’hélicoptère, pique du nez dans la pénombre de ses volets clos pour combattre la canicule.
Une chance sur 5,...
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