L’implacable martingale des armadas
Que le leader s’appelle Chris Froome, Geraint Thomas (ici en jaune) ou Egan Bernal, l’équipe Sky (désormais Ineos) a longtemps été capable de tout contrôler sur le Tour de France. Mais ça, c’était avant que la Jumbo et UAE ne se donnent les moyens de concurrencer l’équipe britannique... puis de la battre!
© KEYSTONE
Les mécanismes des étapes toutes plates ayant été exposés, il est temps de quitter les vastes plaines pour se lancer à l’attaque des massifs montagneux. Reprenons notre cours de physique là où on l’avait laissé: lorsque la route se cabre, le frottement et l’air ambiant entravent toujours la progression du cycliste, mais ce dernier va désormais devoir "combattre" un troisième "ennemi": la gravité.
Et cette troisième dimension change tout. Lorsque la route s’élève, chaque mètre de dénivelé à gravir requiert de pousser plus fort sur les pédales. Chaque kilogramme de masse corporelle doit être hissé au sommet à la force du mollet, et la vitesse de progression des coureurs décroît ainsi naturellement de manière inversement proportionnelle à la pente des...
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