Migrants walk in the field in the morning mist near a borderline between Serbia and Croatia, near the village of Berkasovo, Serbia, Wednesday, Oct. 21, 2015. Croatia, which has erected relatively few shelters along its borders with Serbia and Slovenia, directed thousands into special trains and bus convoys Tuesday to Slovenia in an apparently concerted effort to clear a backlog built up since Saturday, when Hungary closed its borders with Croatia. (AP Photo/Darko Vojinovic)
Magazine
- 20.11.2023

Parcours de migrants


Premier épisode - 20.11.2023

Un quotidien et des nuits le plus souvent sans histoire chez les migrants

Le "Quotidien Jurassien" partage, cette semaine, la vie de migrants pris en charge par l’AJAM, un quotidien sans histoire si l’on en croit un des responsables de l’association. Reportage entre Montfaucon, où les migrants trouvent leurs premiers repères dans le Jura, et Delémont.
Cours de Primo Information donné à de jeunes bénéficiares de l'AJAM, Association jurassienne d'accueil des  migrants, à Delémont, avec Marjorie Maître, infirmière à gauche, et Amel Bouchiba, responsable de ce parcours d'intégration
Cours de Primo Information donné à de jeunes bénéficiares de l'AJAM, Association jurassienne d'accueil des  migrants, à Delémont, avec Marjorie Maître, infirmière à gauche, et Amel Bouchiba, responsable de ce parcours d'intégration

Cours de Primo Information donné à de jeunes bénéficiares de l'AJAM, Association jurassienne d'accueil des migrants, à Delémont, avec Marjorie Maître, infirmière à gauche, et Amel Bouchiba, responsable de ce parcours d'intégration

© LQJ/Véronique Erard-Guenot

"Mais, oui, venez donc faire une veille, cela casserait peut-être l’image que se font certaines personnes des centres de migrants où l’on vivrait avec des couteaux entre les dents", lâche Pierluigi Fedele dans un sourire.

Nuits sans histoire

Point de veille au final, et contrairement à ce que certains croient, les nuits dans les centres de l’AJAM, l’Association jurassienne d’accueil des migrants, sont sans histoire: "Souvent, c’est même d’une tranquillité totale. Il y a parfois des événements dramatiques, mais dans 98% des nuits, il ne se passe rien. Les tensions ne sont vraiment pas une réalité au quotidien", assure l’ancien responsable qui s’agace parfois de certaines discussions de bistrot: "Même chez des gens qui ne sont pas des racistes hystériques, certains stéréotypes ont la...

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