Ce temps où l’on ne savait que faire des malades psychiatriques

Des malades qui couchent par terre. Ouverte en 1899 pour combler le manque criant de places, la clinique de Bellelay a elle aussi rapidement dû faire face à la surpopulation.
Certaines chambres ont hébergé plus de 30 malades.
Certaines chambres ont hébergé plus de 30 malades.

Certaines chambres ont hébergé plus de 30 malades.

Mémoires d'Ici, Fonds Alain Droz

Antoine Membrez
Antoine Membrez
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Le calme. Le vent qui souffle dans les arbres au milieu des immenses jardins. De l’extérieur, s’il n’y avait pas eu cet homme en blouse au fond de la cour, on aurait très bien pu croire que tout avait déjà déménagé. "Ils ont déjà enlevé les rideaux", remarque tristement Denise Humair, une habitante de Bellelay et ancienne employée. "C’est la fin." Ce sera pour dans quelques jours en effet. La clinique psychiatrique de Bellelay rejoindra définitivement Moutier.

La fin d’une histoire qui aura duré plus de 120 ans. Pour la comprendre, il faut remonter un peu avant, durant les années 1700 et s’intéresser au sort que l’on réservait aux gens atteints de maladie mentale. "On dispose d’assez peu de données à ce sujet, remarque Jean-Claude Rebetez, conservateur aux archives de...

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