La Canto en mai 1968, là où Jean-Michel Conti a entamé sa plus longue plaidoirie
Jean-Michel Conti devant le lycée de Porrentruy, où le goût de plaider lui est venu.
© BIST/Yann Béguelin
Jean-Michel Conti tenait à se faire photographier devant le Lycée cantonal, la "Canto", où il a obtenu sa maturité en 1968. Le directeur Alphonse Widmer en avait marre de ces étudiants contestataires. Jean-Michel Conti est devenu l’un des porte-parole, un délégué de classe.
"Tu seras avocat, Conti", avait lâché le directeur, comme d’autres enseignants avant. "J’étais déjà animé par cet esprit de contradiction. Le métier d’avocat m’a permis de satisfaire mon besoin d’indépendance et mon envie d’apporter la contradiction nécessaire à l’éveil des consciences". Mais ça lui a souvent joué des tours, en politique surtout. Membre actif et très engagé dans le PLR, le député a fait tousser ce parti des indépendants et des patrons,...
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