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Magazine
- 05.06.2023

La rivière que j'aime


Depuis ses 20 ans, il travaille au retour des bancs de blageons dans l’Allaine

Ami Lièvre a passé sa vie à ne pas perdre Allaine devant tous les dangers menaçant son cours d’eau fétiche. Aujourd’hui, l’état de la rivière ajoulote est bien meilleur qu’il y a 50 ans, même si l’on n’a pas encore atteint tous les objectifs. À 85 ans, il reste tout autant amoureux de sa rivière.
Ami Lièvre au bord de l'Allaine à Courtemaîche, mai 2023
Ami Lièvre au bord de l'Allaine à Courtemaîche, mai 2023

À bientôt 85 ans, Ami Lièvre continue à arpenter chaque jour les rives de son Allaine, à l’affût de tout changement, ici sur un vénérable pont en pierre à Courtemaîche

© LQJ/Daniel Fleury

"L’Allaine était notre terrain de jeu. J’ai des souvenirs précis de mon père me surveillant depuis le pont, avec il est vrai peu d’assiduité. Mes amis et moi soulevions les cailloux pour y découvrir des loches et des chabots. Un peu plus tard, en 1947, j’avais 9 ans quand est survenue une grande sécheresse. Je me rappelle que nous marchions à pieds secs dans la rivière." On est à Courtemaîche, où Ami Lièvre occupe toujours la maison familiale de son enfance.

Des bancs de blageons

À 6 ou 7 ans, on lui a d’abord donné une première canne à pêche, faite d’une branche de noisetier, d’une épingle courbée à la flamme pour hameçon et d’un bouchon de bouteille. "Je pêchais seul ou avec des copains. Nous mettions nos vairons dans des boîtes...

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